1h pour rendre votre projet d'influence béton

L’influence marketing, ce n’est pas Magali Berdah


Alors qu’en 2023 les marques devraient dépenser la somme impressionnante de 32,5 milliards de dollars en influence (18% de plus qu’en 2022), que 68% des directions marketing prévoient d’y allouer une part plus importante de leur budget, le secteur peine encore à gagner ses lettres de noblesse.

Souvent décrié, constamment critiqué, l’influence marketing est devenu, en moins de 5 ans, un levier quasi indispensable à toute stratégie de communication. Que celle-ci ait pour but la vente, la notoriété ou une activation spécifique.

La cause de cette mauvaise réputation : le manque de cadrage. Car avant de voir sa marque affichée clairement aux côtés d’un·e créateur·trice de contenus de renom, il y a toute une aventure. Une aventure semée d’embûches et de pièges dans lesquels les marques, comme les influenceur·ses, sont encore trop nombreux·ses à tomber. Une aventure qui débute à la conception du projet d’influence et qui continue bien au-delà d’une story publiée sur Instagram. Une aventure unique, pour laquelle il convient de se préparer… et de préparer l’influenceur·se choisi ; sous peine de se voir puni par les dernières réglementations toujours plus nombreuses et complètes, ou (pire) de créer le bad buzz autour de votre marque…

Maud Serrault, Responsable du pôle Social Media, Influence et Contenus et Mathilde Pilorge, Social Media & influence Manager chez Intuiti vous partagent les 5 commandements pour mettre en place une campagne d’influence béton, qui respecte à la fois le créateur·trice de contenus, ses communautés et votre discours de marque.

Le programme :

👉 1. Le contexte tu comprendras

…Bruno Le Maire, ARPP, Magali Berdah, TikTok et web 3 : où en est-on de l’influence marketing en 2023 ?

  • Un secteur qui a encore mauvaise réputation : 56% des Français·es de 18 à 30 ans, considèrent les influenceur·ses comme “des charlatans qui trompent leurs followers pour gagner de l’argent”.
  • Un manque de régulation et de connaissance : sur la soixantaine de macro influenceur·ses contrôlé·es par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF), 60% présentaient des anomalies allant de l’omission de l’intention publicitaire à la promotion illégale de pratiques médicales en passant par l’organisation de jeux concours illégaux ou de la mise en avant de sites de conseil en paris sportifs.
  • La consultation Le Maire et la suite : une grande consultation citoyenne s’est tenue en ligne du 8 au 31 janvier pour construire un code de bonne conduite de l’influence. Les conclusions ainsi qu’actions à tenir sont attendues pour ce 20 mars.
  • Avènement des influenceurs virtuels : à l’heure de la révolution web3 et de l’essor de cette nouvelle forme d’influence générée par l’IA, il est plus que jamais nécessaire d’adopter les bons réflexes pour assurer transparence et éthique à ses audiences.

👉 2. Le bon choix tu feras

…ou comment choisir le·a bon·ne créateur·ice de contenus ?

  • Micro, nano, de niche, influenceur·se vs créateur·ice de contenus : nos conseils pour faire un choix éclairé et les indicateurs à prendre en compte.
  • Certifié, pas certifié, appartenant à un label ou non, signataires d’une charte ou non : la question de l’éthique dans l’influence.

👉 3. La loi tu respecteras

…cession des droits, mentions, obligations : comment bien cadrer la relation influenceur·se x marque ?

  • Ce qui est obligatoire.
  • Ce qui est interdit.
  • Ce qu’il faut négocier.
  • Les bonnes pratiques pour monter un contrat et border un partenariat.

👉 4. La question de la rémunération tu aborderas

…ou pourquoi “la visibilité” ce n’est pas une rémunération ?

  • Comment sont fixés les tarifs des influenceur·ses ?
  • Quelle part de négociation ?

👉 5. Des bons partenaires tu t’entoureras

…les outils, les agences, ça sert à quoi ?

  • Concept de campagne
  • Casting des talents
  • Négociation
  • Contractualisation du partenariat
  • Suivi de la performance